Les pensées et l'inconscient
Toutes nos pensées viennent de l'Autre.
Elle ont des pouvoirs entreprenants sur nous tous.
Envahissantes et déterminantes, elles nous obligent . Lacan n'hésitait pas à dire qu'elles étaient des parasites.
J'ai toujours été surpris qu'elles se répétaient de la même manière, mais avec une intensité différente selon les étapes de la vie du sujet de l'inconscient, c'est-à-dire dans le devenir signifiant du flux du discours du sujet parlant.
Les psy américains disent qu'il faut les considérer avec sympathie.
En ce qui me concerne je préfèrerais les considérer comme le faisaient les adeptes de Socrate, suivant une analyse pointilleuse, à la suite de laquelle il fallait rejeter celles qui n'étaient pas propres à l'individu, et surtout celles qui rattachées au sujet, n'en constituaient pas moins à cause de la notion d'ambivalence sous-jacente, des idées culpabilisatrices qui n'avaient rien à voir avec les déterminations objectives propres au langage, au symbolique, et donc à l'évolution d'un discours insistant en perpétuel devenir .
La fin de cure analytique donne une réponse à ces idées répétitives.
Elles s'intensifient en fonction de la croissance de la connaissance du sujet de l'inconscient.