L'affectif en psychanalyse .
L'affectif est situé par Sigmund Freud d'emblée dans un champ dialectique ( propre à priori à la nature intellectualisée de chaque être humain ), qui détermine la problématique de la subjectivité humaine .
Ainsi l'affectif n'est pas à concevoir indépendamment de l'entrée dans le symbolique ou du langage qui consacre l'avènement du sujet, mais à l'intérieur d'un champ distinctif de la situation humaine en tant qu'il est régi par l'ordre symbolique ou langagique .
Cela va aller de soi que la situation du jugement et de la pensée à l'égard de ce registre fondamental va s'en trouver marqué par la notion de refus ou mieux de dénégation qui semble coller à la caractéristique même de l'être humain . Ce qui en d'autres termes veut dire que chaque personnalité va passer son temps à dire dans sa glose d'altérité le tout et le contraire de tout .
Ainsi c'est l'initiative du sujet dans l'univers langagier qui dispense son pouvoir à la dénégation, par la déposition du réel hors du domaine de la symbolisation qu'elle opère . La dénégation apparaît comme une possibilité mentale corrélative de la symbolisation primaire ( bejahung ), comme le versant négatif de l'appréhension du réel que cette dernière détermine .