La communication intersubjective dominée par le narcissisme.
On avait déjà souligné et développé notamment dans l'étude de la névrose les avatars de la relation intersubjective, tel que l'usage de la parole et de sa destination en autrui deviennent des figures qui s'ouvrent sous forme de pièges possibles dans la situation de chaque sujet, en tant qu'ils sont sujet de la communication.
Dans l'étude de la projection, caractéristique prépondérante chez tout un chacun, elle est source de parasitage dans la communication intersubjective, où elle peut être la cause d'un dialogue de sourds dont chacun n'a d'oreille pour le message d'autrui qu'à condition que ce soit le sien propre .
Ce qui démontre ainsi la solitude intrinsèque chez chaque individu, ajouté aux particularités uniques qui définissent toute personne .
Si en plus s'ajoute le problème difficile de la nature de notre connaissance de la réalité qui consiste en une façon de peupler le réel, l'appréhension de ce dernier restera toujours tributaire des particularités difficiles des relations intersubjectives, bref du symbolique ( règne rappelons-le du signifiant, élément constitutif du langage ) .
Si bien que cela conduira toujours à un manque récurrent, à un " manque-à-être " du sujet .