Le poids du passé en psychanalyse
Le poids du passé en psychanalyse doit être relativisé, comme on l'avait souligné antérieurement.
Cela pose le problème de la notion de temps.
Car à chaque étape de la vie du sujet, les évènements prennent une dimension différente chez le sujet de l'inconscient, et leur digestion devient à chaque fois délicate pour ce dernier.
Tout cela en fonction de l'extériorité, en fonction du désir des autres.
Ce passé s'aménage constamment dans les moments modernes, au prix d'énormes pertes de sens voire d'indépendance, du fait de l'adaptation permanente de l'individu.
Jusqu'à un point compact de déterminations nouvelles.
L'analyse seule peut, grâce au silence du psychanalyste, tenter de cerner cet évolutionnisme langagique dont sont engrenés les évènements subjectifs des uns et des autres.
Les maximes "le bonheur des uns fait le malheur des autres"ou "L'enfer c'est les autres" traduisent le fait que si nous sommes en inter-dépendance les uns les autres, il ne faut pas oublier que nous nous influençons les uns les autres dans nos devenirs respectifs.